vendredi 24 mai 2019

Spirituality kills techno

Un petit bandeau de ma composition, parce que ça me saoule cette niaiserie très répandue dans la techno d'associer spiritualisme et techno (même si oui, c'est une musique de transe, la transe ça s'explique par d'autres choses que les bondieuseries et autres syncrétismes de gourou, néo-sorcières ou autres chamanouilleries....)


mardi 19 juin 2018

Réalisation d'Equilab, label équiresponsable


L’équiresponsabilté se définit par la capacité d’une structure et de ses acteurs à développer une praxis inclusive d’équité et d’égalité.


mardi 19 septembre 2017

The Auctioneer

Ludus Paichnidi is now The Auctioneer 






Record For Eternity
(acrylique sur toile, 116cm x 89cm, LP2016)

La peinture la plus chère de l'univers, ici, maintenant et pour les éons à venir. A vendre.
Estimée pour le moment à environ 300 000 000$

samedi 21 janvier 2017

I.A., VRAIMENT ? PLUTÔT S.A...

L’État établit ces jours-ci une stratégie pour le développement de l'Intelligence Artificielle. Comment sur cette planète, où tous les humains de tous les pays sont socialement organisés comme des crétins hiérarchisés, exploités, dominés, contraints, aliénés, peut-on parler de "développement d'une intelligence artificielle" ?
Il apparait plus plausible que tous en cœur, en l'état actuel de nos propres capacités à nous organiser en société, nous ayons beaucoup plus de chance de développer une S.A., acronyme de Stupidité Artificielle.


mercredi 4 janvier 2017

L'individu et la masse

Un petit texte réactualisé de J Ellul pour comprendre la propagande

Une propagande moderne doit tout d'abord s'adresser en même temps à l'individu et à la masse. Elle ne peut séparer les deux éléments. Il n'est pas question que la propagande s'adresse à l'individu solitaire, considéré dans sa singularité, séparé de la foule. L'individu n'est d'aucun intérêt pour le propagandiste, et dans sa particularité il présente de bien trop grandes résistances à l'action externe. La propagande, du fait de la loi d'efficacité, ne peut s'attacher au détail, non seulement parce que gagner les hommes un par un est beaucoup trop long, mais encore parce que faire naître la conviction chez un individu isolé est beaucoup plus difficile. Il n'y a pas de propagande quand il y a simple dialogue. Et c'est pourquoi, en particulier, les expériences d’efficacité de tel moyen ou tel argument effectuées aux USA sur des individus isolés ne sont pas concluantes parce que ne produisant pas la situation réelle de la propagande. Réciproquement, celle-ci ne vise pas simplement la masse, la foule. Une propagande qui ne fonctionnerait que lorsque les individus sont concrètement réunis serait beaucoup trop lacunaire et discontinue. De même une propagande qui ne viserait que des ensembles en tant que tels, comme si une masse était un corps spécifique ayant une âme différente de celle des individus, ayant des réactions, des sentiments incommensurables à ceux des personnes, serait une propagande abstraite qui n'aurait, elle non plus, aucune efficacité. La propagande moderne est celle qui atteint des individus inclus dans une masse en tant que participants à une masse, et réciproquement qui vise une foule mais en tant qu'elle est composée d'individus.

Qu'est-ce que cela signifie ? Tout d'abord que l'individu n'est jamais pris dans son individualité mais dans ce qu'il a de commun avec les autres, aussi bien en ce qui concerne ses tendances, que ses sentiments ou ses mythes. Il est englobé dans une moyenne ; et sauf pour un faible pourcentage, l'action établie sur des moyennes sera efficace. Mais, en outre, l'individu est considéré dans la masse et pris en elle (et autant que possible aussi inséré en elle systématiquement) parce que de cette façon ses défenses psychiques sont affaiblies, ses réactions plus aisées à provoquer, et l'on profite des processus de diffusion des émotions dans la masse, en même temps que de l'excès des impressions ressenties lorsqu'on est en groupe. L'émotivité, l'impulsivité, l'excès,etc . , tous ces caractères de l'individu pris dans une masse sont bien connus et très profitables à la propagande. Si bien que jamais l'individu ne doit être pris en lui-même : l'auditeur de radio, l'internaute, quoique matériellement seul, fait quand même partie d'un grand ensemble, et il le sait. On a pu parfaitement discerner chez les auditeurs de radio, les téléspectateurs, les internautes, une mentalité de foule. Tous sont ensemble et constituent une sorte de société où les individus sont complices et s'influencent réciproquement sans le savoir. Il en est de même lorsque la propagande se fait par des visites personnelles et du porte à porte (human relations, signatures de pétitions) : quoique, en apparence, on rencontre un individu solitaire, en fait il s'agit d'une unité englobée dans une foule invisible composée de tous ceux qui ont été visités, qui le sont en ce moment, qui le seront parce qu'ils éprouvent un même ordre d'idées, vivent d'un même mythe et surtout parce qu'ils sont visés par un même organisme : la visée d'un parti ou d'un administration suffit à encadrer l'individu, dans le secteur de population compris par la visée ; ce simple fait le globalise. Il n'est plus M ou Mme X, mais la fraction d'un courant polarisé dans un certain sens et au travers du visiteur (qui ne représente pas une personne parlant en son nom, avec ses arguments, mais une administration, une organisation, un mouvement collectif), le courant est parfaitement éprouvé, l'entrée du visiteur qui collecte une signature, c'est l'entrée de la masse, et qui plus est de la masse encadrée, normalisée. Il n'y a aucune relation d'humain à humain ; il y a une organisation qui joue de son attraction sur un individu qui déjà fait partie d'une masse parce que visé en elle.

Inversement, quand la propagande s'adresse à une foule, il faut qu'elle concerne chaque individu dans cette foule, dans cet ensemble. Pour être efficace, elle doit donner l'impression d'être personnalisée, car il ne faut jamais oublier que la masse est composée d'individus, et n'est en somme que des individus réunis. Or, si en fait, parce qu'ils sont en groupe, ils sont affaiblis, sensibilisés, à un stade psychologique régressif, ils ont au contraire, et d'autant plus, la prétention d'être des « grandes personnes ». L'homme de la masse est bien un sous-homme mais prétend être un sur-homme. Il est plus suggestible mais s'affirme plus puissant, il est plus labile mais se veut plus convaincu. Si l'on traite ouvertement la masse comme une masse, les individus qui la composent se sentiront minorisés et refuseront de participer. Si l'on traite ces individus comme des enfants parce qu'ils sont en masse (ce qu'ils sont), il n'accepteront pas la projection dans le chef, ni l'identification. Ils se rétracteront, et l'on ne pourra rien obtenir de cette masse. Il faut au contraire que chacun se sente individualisé, que chacun ait l'impression que c'est lui que l'on regarde, que c'est lui à qui on s'adresse. C'est seulement alors qu'il sera concerné, cessant d'être anonyme (quoique l'étant effectivement).

Ainsi toute propagande moderne profite de la structure de masse mais exploite le sentiment d'auto-affirmation de l'individu, et les deux actions doivent être menées conjointement, simultanément. Bien entendu cette opération est grandement facilitée par l'existence des moyens de communication de masse moderne qui ont précisément cette effet remarquable d'atteindre spontanément la foule, mais chacun dans cette foule. Les internautes, les lecteurs d'un journal, les auditeurs de radio, les spectateurs du cinéma ou de la télévision, constituent bien une masse, existant organiquement quoique diffuse et non rassemblée en un point. Ils sont mus par les même mobiles, reçoivent les mêmes impulsions et impressions, se trouvent axés sur les mêmes centres d'intérêt, éprouvent les mêmes sentiments, ont très généralement le même ordre de réaction et d'idées, participent au même mythe et tout cela au même moment : c'est réellement une masse psychologique sinon biologique. Et les individus sont modifiés par cette existence même s'ils ne le savent pas. Mais voici que cependant chacun est seul : l'internaute, le lecteur du journal, le téléspectateur, l'auditeur de radio est solitaire, il se sent dès lors concerné personnellement, mais dans la situation de participant. Et le spectateur de cinéma lui aussi est solitaire, quoique coude à coude avec ses voisins, il est pourtant, à cause de l'obscurité et de l'attraction hypnotique de l'écran, parfaitement solitaire. C'est cette situation de « foule solitaire », ou d'isolé dans la masse, qui est déjà un produit naturel de la société actuelle, et qui se trouve utilisé en même temps que confirmé par les moyens de communication de masse ; or c'est aussi le moment le plus favorable pour saisir l'homme et l'influencer : c'est alors que la propagande peut être efficace.

Il nous faut souligner cette conjonction que nous rencontrerons souvent : les structures de la société actuelle placent l'individu dans la situation la plus aisée pour la propagande. Les moyens de communication de masse qui participent à l'évolution technique de cette société, confirment cette situation en même temps qu'ils permettent d'atteindre l'homme individuel intégré dans une masse, - et ce que permettent ces moyens, c'est justement ce qu'il faut que la propagande soit pour atteindre ses objectifs. En réalité, il n'y a pas de propagande sans usage de ces moyens là. Si par hasard ce à quoi la propagande s'attaque est aussi un groupe organisé, elle ne peut pratiquement rien sur les individus avant que ce groupe ait été brisé. Or ceci peut certes résulter d'une action matérielle, mais il est également possible de faire éclater le groupe psychologiquement. La transformation en micro-groupes par des moyens purement psychiques est une des techniques les plus importantes de la propagande. Ce sera donc seulement quand les micro-groupes sont ainsi annihilés, quand l'individu ne trouvera plus de défenses, de facteur d'équilibre et de résistance dans le groupe auquel il appartient, que l'action globale de la propagande sera possible.

Réactualisation d'un extrait de « Propagandes » de J.Ellul

mardi 29 mars 2016

Nécessités


Pour penser de nouveaux rapports sociaux et économiques, il est nécessaire de se libérer des anciennes formes de domination. C'est ainsi que nous œuvrons au dépassement de nos situations aliénées; c'est ainsi que nous nous émancipons

mardi 22 mars 2016

Et si on désembrigadait ?

Et si on désembrigadait ?

A l'heure où l'on parle de "déradicaliser" des individus soumis à une idéologie mortifère, il serait temps aussi, dans un souci d'émancipation, de se pencher sur la captation des cerveaux et des corps opérée par les partis politiques et leur propagande. 

Nombre d'adhérents par formation politique:
LR: 175 000
PS: 130 000 (seulement 64 000 à jour de cotisation)
FN: 52 000
UDI: 20 000
PRG: 8 000
FdG: - de 10 000
EELV: 4 000
PC: 70 000
LO: 8 000
NPA: 2 000


Les principales formations politiques françaises comptent au total environ 480 000 adhérents. Qu'ont-elles en commun ? La volonté de monter en puissance sur le champs du pouvoir par délégation de celui-ci par la population, entre-autres.

Si l'on s'en tient aux chiffres classiques des sciences de la propagande, notamment la psychologie sociale de Tchakhotine, on peut évaluer à 240 000 les individus conscients des tenants et aboutissants de la propagande à laquelle ils adhèrent, qu'ils produisent et qu'ils propagent. L'autre moitié, les autres 240 000, sont les propagandés qui diffusent de manière "suiviste" pourrait-on dire.
Après le constat comptable, se pose la question: comment désembrigader ?

Dans le cas d'embrigadement par une secte, une des nécessités pour délivrer l'individu, est l'éloignement des facteurs d'emprise, notamment donc, la rupture de communication avec des agents de la secte (à l'instar de l'emprise des pervers-narcissiques dont l'éloignement physique de la victime est une nécessité absolue).

Mais dans le cas de la propagande politique, la diffusion et l'emprise s'opérant à l'échelle des masses, impossible de s'extraire complètement de son influence et de ne pas être exposé à ses flux informationnels coercitifs. La propagande politique est à l'offensive chaque jour à travers les médias (il n'est pas question ici de la propagande sociologique qui est un autre phénomène fort prégnant dans les "démocraties pluralistes"- voir Jacques Ellul). Alors quelles possibilités ?

Le savoir comme antivirus.
Une connaissance des phénomènes de la propagande semble être une partie du remède à ce fléau parasitaire de nos réseaux neuronaux et de nos vies. Ainsi Tchakhotine proposait le développement et l'apprentissage d'une psychagogie collective, véritable outil de maîtrise des phénomènes informationnels coercitifs.

La volonté d'émancipation comme parefeu.
Vouloir s'émanciper des phénomènes aliénants, c'est conserver un esprit critique à chaque instant. C'est être alerté quand ces flux d'informations coercitives manipulent nos émotions pour shunter nos facultés à raisonner, réfléchir, analyser, imaginer, penser.

jeudi 30 avril 2015

Tautocratie

Tautocratie (du grec Tαὐτό "la même chose" et Κράτος "pouvoir"): Organisation politique, sociale et économique, où chaque individu détient un pouvoir équivalent à un autre. Synonyme d'équicratie.

La tautocratie ou équicratie se distingue de la démocratie dans le sens où, la notion de peuple et l'illusion groupale qui en découle, sont absentes. En tautocratie ou équicratie, la cellule de base de la société est l'individu.

The people is made to be governed. If we want to free ourselves from government, we have to free ourselves from the people." ( in "Tautocrate for freedom" )
"Le peuple est fait pour être gouverné. Si nous voulons nous libérer des gouvernants, nous devons nous libérer du peuple." 

mardi 3 mars 2015

Déni de l'exploitation et solution de l'autogestion. (LP2015)

Déni de l'exploitation et solution de l'autogestion.

On vit une drôle d'époque où la plupart des individus ne savent plus ce qu' "exploitation" veut dire. Une époque où chacun° a intégré cette exploitation comme mouvement naturel des rapports sociaux; où chacun° se laisse exploiter et exploite autrui dans une "normalité" souvent portée en modèle de réussite, tant par les exploiteurs que par les exploité°.

"Exploitation" à ce titre, est presque devenu un gros mot, quelque chose qu'il faut taire au risque de passer pour un pessimiste, un casseur d'ambiance. Ce tabou est tellement puissant qu'il amène certain° à ne plus vouloir voir certains phénomènes d'esclavage contemporain.

Une sortie de ces processus de ce déni aliénant, ce véritable parasite de la démocratie et de la liberté, serait très certainement l'apprentissage, la formation, auprès de toutes les générations, des théories et pratiques de l'autogestion et de ses qualités en matière d'abolition des inégalités et de l'exploitation de l'humain par l'humain.

(le petit ° à la fin de certains mots signifie "tous genres compris", femme, homme et altersexué°. Il présente l'avantage de ne pas alourdir les textes et ne nécessite pas de "s" pour les pluriels)

The boss needs you, you don't need him

The boss needs you, you don't need him (Actualisation LP2015)

Et la VF
Le patron a besoin de toi
tu n'as pas besoin de lui


jeudi 19 février 2015

HIERARCHIC HAZARD ou DANGER HIERARCHIQUE (signalétique et symbole LP2015)



HIERARCHIC HAZARD (LP2015)

Signalisation des risques et dangers liés aux phénomènes hiérarchiques, à l'oppression, l'aliénation et la perte d'individualité qu'ils induisent.
Prévention et signalisation de la toxicité des rapports de domination sociale.

Version francophone

vendredi 13 février 2015

MEDIAHAZARD ou Danger Médiatique nouvelle version (LP2015)





MEDIAHAZARD (signalétique des dangers médiatiques et informationnels)

Et la version francophone DANGER MEDIATIQUE

MEDIAHAZARD (signalétique des dangers médiatiques et informationnels)

Danger médiatique: dans une société informationnelle, la prolifération des signaux et réseaux informationnels s'accompagne d'une grande quantité de production d'informations toxiques, publicité, propagande, désinformation, etc... Voilà de quoi signaler leurs sources désormais, ou les espaces où elles prolifèrent, se multiplient et se propagent. Protégez vos réseaux neuronaux !

vendredi 10 octobre 2014

The Good Investment



The Good Investment
(Technique mixte 92x72cm - acrylique et feuille d'or 24 carats- collection Hobo2014)

Du minimalisme de l'intention exprimé dans Crust!, découle naturellement le minimalisme de la destination. 
The Good Investment s'en fait l’écho.

mercredi 1 octobre 2014

Capitalism wins!


Capitalism wins!
(acrylique sur toile 61x50cm - collection Hobo2014)

Une œuvre qui aborde la question du mouvement total des sociétés contemporaines, de la toute puissance de l'idéologie dominante et du devenir irrémédiable des autres "possibles". Toutes les nécessités deviennent des marchés !

vendredi 15 août 2014

From Stockholm Syndrom To Lima Syndrom (F.S.S.T.L.S)

From Stockolm Syndrom To Lima Syndrom
(acrylique sur toile 89x116cm)

L'artiste n'échappe pas au labyrinthe-prison du marché. Nous ne sommes plus seulement soumis au fétichisme marchand mais désormais, au fétichisme du marchand, à l'instar des cultes contemporains de la personnalité, véritables églises en adoration devant des capitaines d'industrie.

lundi 17 mars 2014

vendredi 7 février 2014

lundi 30 janvier 2012

Quelques oeuvres réalisées au sein du groupe Les Acrates (2002-2005)

Cerveaux Morts (installation 2002)


ADN (performance 2004)
Trilogie des ensembles (sérigraphies 2004)

Stakhanovista Baby ! (installation 2005)